Aller au cinéma, c’est un peu la loterie. Des fois, on tombe sur de bonnes surprises, d’autres fois sur de sacrés navets. Le genre de navet qui vous fait regretter d’avoir perdu un temps précieux, à défaut d’argent (merci, une fois encore ma carte UGC Illimitée au passage !)
C’est ce qui m’est arrivé cette semaine en allant voir le film dont je vais vous raconter le pitch. Nous sommes quelque part en France dans une grande ville. Sonia et Francis sont ensemble depuis dix ans mais ils ne se comprennent plus. Pire, cela fait six mois qu’ils n’ont pas fait la chose, ce qui finit par agacer monsieur (et on peut le comprendre ^^). Dans le même temps, Ti-Kong, un acteur de films pour adultes connu pour son membre hors-normes s’est retiré de l’industrie, suite à une prise de conscience. Ce dernier est invité par Sonia à son cours de self-défense féminine. C’en est trop pour Francis qui fait une scène à sa compagne qui le quitte à tour. Le lendemain, Ti-Kong est retrouvé mort. Soupçonné, Francis tente d’échapper à la police et trouve refuge auprès d’un client de sa blanchisserie qui s’avère, en réalité, être un chirurgien fou aux tendances masculanistes. Face à la menace qui gronde, Sonia est bien décidée à sauver Francis mais aussi la paix des ménages.
Des daubes j’en ai vu, c’est un peu le risque lorsqu’on est cinéphile, mais là je dois avouer que j’ai été servi sur un plateau ! Mon jugement peut paraître expéditif voire exagéré mais même si je n’attendais pas grand-chose de ce film, je dois bien vous avouer que je n’étais pas prêt à tant de médiocrité !
Pourtant, Zénithal partait d’une bonne intention, dénoncer les rapports de domination masculine au sein du couple. Sonia souhaite en effet plus de temps pour elle et jouir autrement que via des séances de sport au lit, ce que ne comprend pas nécessairement Francis qui se sent rejeté. Pour lui, le sexe, c’est le ciment voire l’âme d’une relation. Francis a l’impression que Sonia ne veut plus de lui, qu’elle ne désire plus, ce qu’il me met dans un profond désarroi.
Face à cette situation, un chirurgien fou, client de Francis, compte bien tirer son épingle du jeu. Pour lui, son nouvel ami n’est aucunement responsable, c’est bien Sonia et au-delà les femmes en général, qui nous manipulent avec leur cycle menstruel ! Logiquement, il convient de les punir et de leur rappeler qui c’est le patron ! Comme tout masculaniste qui se respecte, il prépare un plan machiavélique censé réaffirmer la domination sans partage de l’homme sur les femmes (rien que cela)
Bien que raconté de manière assez acerbe de ma part, Zénithal aurait pu être drôle en s’illustrant sur le thème de l’absurde. Cependant, on fait face à des séquences qui tombent à plat, voire lourdes qui nous font passer un moment plus que gênant, rendant le film plus affligeant ! Alors, attention ! Ce long-métrage trouvera, probablement, grâce auprès de certains (après tout, tous les goûts sont dans la nature) mais pour la très grande majorité, il sera plus qu’oubliable !
Zenithal
Un film de : Jean-Baptiste Saurel
Avec : Vanessa Guide, Franc Bruneau, Cyril Gueï, Xavier Lacaille, Rebecca Finet, Anaïde Rozam, Bruno Gouery, Thévada Dek…
Pays : France
Genre : Comédie
Durée : 1h20
Sortie : le 21 août
Note : 3/20





Un avis sur “Zénithal : Zénant ! Hyper zénant !”