Top and Flop : Mon palmarès 2023

2023 marque une tendance courageuse, voire nettement encourageante. Selon la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), 153 millions de tickets ont été vendus, au 1er novembre, dans les salles obscures. Un chiffre qui reste encore en deçà de ceux avant la crise sanitaire mais en nette augmentation par rapport à 2022. Les spectateurs reviennent au cinéma même si les effets du COVID persistent encore. Il faudra encore du temps probablement mais un constat est là : les salles reprennent vie ! 

J’ai pu m’en rendre compte à plusieurs reprises tout au long de l’année que cela soit à la séance de 9 heures comme à celle de 18 heures. Ce que soit des blockbusters, des films indépendants ou nos bonnes comédies françaises, il en y avait pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Autant vous dire que cela fait plaisir, surtout quand on voit ce que les plateformes nous proposent en matière de création originale !

Pour le reste, le cinéphile que je suis doit, comme à son habitude, composer entre sa vie professionnelle, sa vie personnelle et sa vie de papa. Un équilibre pas toujours simple à trouver, le plus souvent non sans accrocs, mais qui est essentiel pour moi sur le plan de l’épanouissement. Malgré cela, et le fait que je n’ai pas le temps que j’aimerais avoir pour remplir mon carnet virtuel, je n’abandonnerai pour rien au monde ce moment particulier dans lequel je découvre des histoires, des acteurs et tout simplement une ambiance. 

Une année cinéma qui m’a permis de découvrir de nouvelles têtes mais aussi retrouver des acteurs et actrices qui confirment notamment Rebecca Marder impressionnante dans De grandes espérances mais aussi Céleste Brunquell touchante dans Fifi et La fille de son père. Une année aussi certains films ont tiré leur épingle du jeu comme Winter Break, Les Rascals ou encore Tirailleurs sans oublier Petites mais aussi The Fablemans.

Une année où il y a eu une sacrée hype autour de « Barbenheimer« , la fusion improbable entre Barbie et Oppenheimer, les deux grands films de cet été. Deux salles, deux ambiances mais qui ont trouvé leur public et qui, semble-t-il, ont fait une victime : le dernier opus de Mission : Impossible. Malgré un succès critique, Tom Cruise et ses acolytes n’ont pas pu faire sans grand-chose face à Margot Robbie et Cillan Murphy. Injuste ? Peut-être mais finalement logique ! 

C’est dans ce contexte que le mordu de ciné que je suis en a eu pour son temps et son argent, oscillant entre coup de cœur et coup de gueule. Si j’ai bien aimé Marinette, le biopic dédié à Marinette Pichon, que La Conférence m’a glacé le sang ou que Mon Crime était divertissant, le dernier Marvel m’ont laissé sur la faim notamment Ant-Man : Quantumania et The Marvels, deux films qui, sur le papier, étaient pourtant annoncés en grandes pompes et qui soulignent sans doute, une baisse de régime dans le Marvel Comics Universe. 

L’amoureux du cinéma que je suis termine l’année un peu lessivé mais satisfait. Aussi mon top and flop n’a pas trop été compliqué à réaliser. Si Marvel m’a déçu cette année, c’est en réalité le dernier Astérix qui tire son épingle du jeu dans cette catégorie, tellement qu’il est surfait, une véritable purge ou moi. De l’autre côté du spectre, je voudrais en revanche plébisciter un film injustement critiqué et peu considéré. Un film qui est une véritable déclaration d’amour au cinéma, fait par un amoureux du cinéma. Je veux bien évidemment parler de Babylon

Sur ce, découvrons demain ce que 2024, année européenne et olympique, nous réserve ! 

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